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Un tsunami de larmes

Silence of love, une pub comme seuls les Thaï font : fleuve et mélo.

 

  

 

Ce n'est pas la première du genre à tirer ainsi sur la corde (lacrymale) sensible. Les chaumières pleurent (et moi aussi). A la deuxième vision on re-pleure, tant c'est bouleversant. Et je ne vous dis pas l'effusion de larmes au slogan final.

On s'immerge dans ces vidéos inconnues par chez nous. Chez nous, la pub est de l'ordre du haïku mâtiné de mantra. Le spot est répété mille fois, mille fois vu, tel un clou qu'on enfonce. Message martelé. Moins l'attention devient présente, plus la porte est ouverte sur le moteur inconscient. La répétition est une caresse coutumière et rassurante. Ici, vu la longueur, la vision est unique (ou duelle, guère plus). C'est un choix. Le choix des larmes. Fortement scénarisé, tout conflue à verser dans l'apitoiement universel. Cette relation père/fille que tout le monde vit ou suppose vivre, cet océan tumultueux fait tour à tour de frictions  et de connivences, d'acceptation et de rejet est le pitch (freudien). La petite fille comprend après coup qu'elle s'est trompée de père, ou pluôt qu'elle s'est trompé sur lui.

"There are no perfect fathers, but a father will always love perfectly."

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