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Ikea. The Climber

Vertical limit

 

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Un mur. Un mur auquel on s'accroche, Cliffhanger de sa propre histoire. Another same brick in the wall. Notre sorytelling est passé d'un clignement de souris de l'horizontalité d'une frise à la verticalité d'un mur, la timeline. Notre ligne du temps, c'est le passé en bas et le futur en haut. La vie c'est du scroll and roll. On est des artistes, un peu comme ce gars là, à s'accrocher à nos bribes de temps, gnomons qui dépassent de notre lent glacier personnel.  Plus on monte, plus ça descend. On oublie. On ne va jamais redescendre tout en bas de notre musée personnel. Musée Grévin. On entasse pêle mêle le présent au présent. C'est ça, un mur. Les briques du temps et qui s'imbriquent si bien, si facilement. Trop, sans doute tant l'être virtuel que l'on tisse ainsi, si facilement acrobate, glisse sur cette surface vertigineuse comme une affiche infinie vers un horizon. Un horizon ? Non, le mur le cache. La verticalité n'augure qu'un simple plafond, rien de plus. On monte, on monte, en restant sur place, en fait car c'est bien plutôt le plancher qui se dérobe à chaque instant sous nos pieds. On a beau être agiles, maîtriser les concepts, les outils, virevolter sur un fil, on n'est que ça, un scarabée sur un mur qui voit le sol se trransformer en sable et qui grimpe comme un fou, et qui, un beau jour va se cogner. Au plafond. Et ce, sans même avoir bougé d'un centimètre.

Clic clic clic. réveille toi, Didier. Ce n'est qu'une pub Ikea.

Désolé.

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