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A Hajj.. A journey of purity

La Mecque en tilt shift et stop motion

L'avenir d'une désillusion

 

  Par allusion à l’avenir d’une illusion de Freud, le sous titre. Elles donnent le vertige, ces images. Le tournis. L’incessante fourmilière qui tournoie autour de la Pierre Noire (si Kubrickienne, au fond) comme l’œil du cyclone. Des milliards d’humains et quelques Dieux créés lointains pour éviter les compromissions. Tandis que le mal se porte bien, lui. Deux concepts axiologiques, selon Nietzsche, deux fantasmes collectifs, deux pièges, aussi bien, en leur fausse opposition.  Le monothéisme est la route des crêtes et il passe son temps à inventorier les deux versants dans son chaotique chemin qui veut mener quelque part vers l’essence, une sorte de Nirvana taillé à la serpe, un nébuleux cocon de bénédicité.  Seulement, l’homme moderne est en panne, d’essence. La résurgence de religiosité de l’Islam nous encombre, nous qui commencions à digérer les nihilismes et à voir en l’homme le tombeau des dieux. Elle nous semble comme un regard tiré vers l’histoire, le passé, et non comme une interrogation construite vers l’espoir du surhomme comme échappatoire à l’éternel retour du même.
 C’est un pèlerinage que nous voyons. Tout musulman doit avoir côtoyé, une fois dans sa vie, la Kaaba. Un symbole, un nœud gordien où s’intrique l’absence de Dieu aux mythos humain. Il y faut la foule, il y faut l’ivresse, il y faut cette étrange notion de n’être rien. Il y faut les mantras répétés mille et mille fois et un rituel unique. La religion est une magie formatée, une pensée délestée du réel, le deuil de la liberté absolue. C’est une illusion collective qui tourne en rond en piétinant l’impie. Une illusion sans avenir.
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