Croire…dis tu.
Tu auras tes langueurs et des absences
Tes lumières et tes silences
Et des couleurs qui n’éclaireront que toi.
Toi.
Les oublis sans insistance
Fenêtres sans consistance
Et ces ombres au bout de tes doigts
Sans toi.
La fête étendue des potences
Les rivières de ton enfance
Des voleurs sont l’effroi
Pour toi
Ça n’en finit pas la souffrance
Partout en toi comme une danse
Et des musiques par endroits
Leur loi
Tu finiras comme on commence
Projetée vers un mur immense
Et des douleurs qui chemineront parfois
En toi
Des fleurs mêlées en leurs fragrances
Portraits anciens nourris par chance
Des cavernes sombres de ton émoi
Ta foi….
Mais ta solitude est sans science
Les clairs obscurs se balancent
Au creux des chemins du fond de toi
Toi
Il n'est de remède qu'apparence
Que tu cultives comme délivrance
C'est pourquoi tu n'as pas plus froid
Que moi.
Le silence...
Commenter cet article
Lyrazu 27/11/2006 07:24