Mensonges endémiques

"Faut dire 200 000 !"

Tout et le contraire de tout avec une déconcertant décomplexion les fillonnades !. Rien que ces 200 000 personnes du Trocadéro au JT de France 2 proférées à plusieurs reprises par Fillon dénote cette belle habitude de mentir avec un sang froid assez médusant. On se dit que la dénégation de cet homme "profondément honnête" à propos des emplois fictifs est une belle posture (imposture) servant à appâter ceux qui veulent bien l'être. On pense évidemment à Berlusconi, à Trump. et même à Poutine...

La droite a donc plié sous cette intox du Trocadéro où "le peuple" était un ramassis de Sens Commun offrant une excursion en car et des petits drapeaux bariolés à 50 000 grenouilles de bénitier disponibles en ce dimanche. Intox, façon bataille de Valmy arrangeant bien cette droite exsangue et sans aucun plan de secours. Un mensonge endémique et fondateur en quelque sorte. Ce petit "peuple" étant pris comme un cache-misère que l'effet loupe des images "officielles" et des discours entrecroisés a magnifié comme une marée humaine. Il y fallait cette tromperie visuelle pour authentifier cette victime du système judiciaire et médiatique.

Donc, ce "200 000", même si c'est invraisemblable, va créer une trace mnésique de cette manipulation populiste agencée par un chef qui n'est plus à un mensonge près.

Le camp du mensonge décomplexé. pic.twitter.com/UFlWytg1se

— Julien (@Moi_Ju) 8 mars 2017

« Faut dire 200 000. » Et soudain, ils furent 200 000 sur une place pouvant contenir 45 000 personnes. #Trocadéro @HugoClement #Quotidien pic.twitter.com/JnFbk4Jb4B

— Quotidien (@Qofficiel) 6 mars 2017

Sur Map Checking, cliquez sur Place du Trocadéro et faites varier la densité au mètre carré. (Du coup, on se dit que l'utilité des petits drapeaux est de diffuser la densité - un gars avec un drapeau tenant trois fois plus de place qu'un gars les mains dans les poches)

M'est avis que, dans ces conditions, 1,5 personne par mètre carré est honnête. ce qui nous fait 26 000 personnes tout en tenant compte d'une bonne partie des rues menant à cette place qui étaient en réalité vides pour des raisons de sécurité.