Si c'est un mec en robe qui le dit, alors-là, respect !

Colonisation idéologique mon frère !

Mollo le gars en robe avec ses Kamoulox bibliques, ce salmignondis d'histoires improbables qui ressemble à une fresque de Chagall sur un plafond. Mère porteuse, fiston qui rafistole tout avec des miracles, lancer de prêtres qu'on canonise pour la gloriole des pompes et surtout ébahir le badaud de rituels assez pastafariens dans le ...genre. Le mec en robe qui prend l'égalité homme-femme pour une idée pas naturelle. Ben voyons.

En tant qu'autorité religieuse, je demande donc, pour l'équité, l'avis des mollahs iraniens, imams saoudiens, exégètes du talmud, prêtres hindouistes, imam de Brest, prêcheurs évangélistes et bien sûr Sylvain Durif, apôtre du Christ Cosmique. De tout ce panier de crabes prêchant la bonne parole tout en se tapant sur la gueule, on va bien établir un joli consensus. Tiens, je nommerais bien Christine Boutin comme porte parole (heu non, pas elle...Elle serait bien capable d'annoncer la mort de Dieu)

Le patriarcat catholique a donc une trouille bleue de cette fameuse théorie du genre qui n'apparaît en fait dans aucun manuel scolaire. On brandit donc des fumigations sataniques abracadabrantesques. Les sorciers enchasublés désignent les livres du mal qui répandent insidieusement les miasmes de la décadence civilisationnelle. Le pape est une variété de Zemmour frappant les esprits (sic) par des raccourcis au débotté. La théorie du genre est un monstre idéologique construit par l'extrême droite pour exorciser l'égalite des dits genres.

Le pope catho se croit donc fondé à mettre son nez dans les programmes scolaires de notre République et ce, sur les on-dit d'un mec qui s'est plaint. Poï Poï poï !

"On ne naît pas femme, on le devient." Simone de Beauvoir #TheorieDuGenre pic.twitter.com/swqlo4o4lF

— Ina.fr (@Inafr_officiel) 3 octobre 2016

"En faisant abstraction de la véracité de son propos, personne ne trouve choquant le fait qu'un représentant d'une autorité religieuse donne son avis sur les manuels scolaires d'un pays laïc comme au XIXe siècle ?"