Festival des Deauville 2015 : les films indépendants

Films en compétition. Président du jury : Benoît Jacquot

Cela va faire mon 40ème festival. J'ai suivi l'évolution des choses. Petit à petit, on s'est éloigné d'une vision simpliste qui opposait ciné fauché, underground (souvent de mauvais goût) aux grosses machineries de guerre produites par les majors compagnies. La focale s'est peu à peu dirigée vers un cinéma indépendant riche (d'idées) et foisonnant et qui a trouvé son moteur avec le festival de Sundance. L'an passé, on a eu droit à un sélection de 14 films d'une belle qualité. gageons que la sélection de cette année soit du même tonneau.

Liste officielle

Première partie 7/14 films.

Seconde partie

99 Homes

Réalisateur : Ramin Bahrani

Compte Twitter

Page Facebook

Critique - mitigée - de Cinema Teaser

"This is a tough, muscular, idealistic drama that packs a mighty punch, and Shannon and Garfield are excellent."

The Guardian

Baby Sitter

Réalisateur : Morgan Krantz

Pas de bande annonce. Par contre, le film est déjà dispo sur plusieurs sites en ligne)

"Babysitter does an admirable job of portraying interracial relationships without ever making a big deal about it. Babysitter also does an admirable job of revealing just how ingrained racism is in modern society, but with every new generation there is opportunity for the seeds of racism lose their potency.

The outstanding performances by Danièle Watts and Max Burkholder are the main reasons to watch Babysitter. "

SmellsLikeScreenSpirit

Cop Car

Réalisateur : John Watts

Compte Twitter

Critique - assez bonne - dans La Bible Urbaine

"Fidèle à lui-même, Kevin Bacon offre une performance convaincante dans la peau de ce bad cop déséquilibré, quoique la paire de jeunes acteurs qu’a dénichés Watts lui vole presque la vedette par le réalisme de leur espièglerie. Cop Car emprunte quelques procédés au film d’action traditionnel en préservant toujours cette sobriété que l’on apprécie du cinéma indépendant, résultant en une œuvre candide, sans prétention et, somme toute, hautement divertissante."

Day out of days

Réalisatrice : Zoe Cassavettes (oui, la fille de...)

Critique : Le Point

"Cassavetes’ film is a searing indictment of Hollywood’s treatment of women and an attempt to explore the humanity of those who are denied it. But one wonders if Hollywood will even be able to hear what she’s saying. The Hollywood of “Day Out of Days” cannot. "

Indiewire

DIXIELAND

Réalisateur : Hank Bedford

Ni affiche, ni bande annonce. On trouve le film en streaming anglais.

Critique : Variety

"With its picturesque decrepitude among trailer parks and low-rent gentlemen’s clubs, the movie has a certain pull, and leads Chris Zylka and Riley Keough ignite a convincing spark as lovers who dream of wider horizons. Even so, their fateful course unwinds less than persuasively, the vivid sense of place not enough to bring the one-last-heist setup fully to life."

The Hollywood Reporter

Dope

Réalisateur : Rick Famuyiwa

Critique - plutôt positive - Le bleu du miroir

"On passe un pur moment de plaisir en suivant ces personnages, tous aussi attachants, que talentueux. Le film donne le sourire dès le début et on ressort de la séance, avec une joie non dissimulée, tant le réalisateur a su nous l’a communiqué à travers ses images et la musique, jusqu’à un générique final d’anthologie."

Ciné Séries

Emelie

Réalisateur : Michael Thelin

Critique - mitigée - Film de Culte

"Thelin sait installer le malaise… mais semble malheureusement plus frileux à chaque minute qui passe. Emelie perd peu à peu en perversité, ne décolle pas, est privé de climax, et son dénouement rocambolesque façon 3615 code Père Noël sent bon le remplissage. Si Emelie, dévoilé au dernier Festival de Tribeca, reste une pelloche relativement sympathique, il reste le sentiment un peu frustrant d’un film qui n’est qu’à moitié réussi. "