Sexe fort, sexe faible
Cette litanie de poncifs qui structurent le langage, donc la pensée, traversent les débats sur le genre et ses connotations biologiques, psychologiques, sociales...Faire une action "comme une fille" est généralement péjoratif, ce genre d'appréhension schématique est bien ancrée dans l'hypothalamus mâle, dans l'inconscient collectif, comme on dit.
J'existe, mais en moins bien, comme un duplicata faiblard, un sous-genre, justement. Dans la négation de cette soumission mythique, il reste encore des kilomètres d'histoire à parcourir tant les mentalités sont une nébuleuse d'a prioris difficilement cernable, donc gérable.
"Loke a girl", les mots son inamovbles ; la conception qui sous-tend tout cela, elle, peut évoluer, inexorable intention de l'histoire.